Amériques : Les informations des peuples indigènes au 18/12/09

(résumé en VO au format mp3 à la fin de l’article)

Le résumé hebdomadaire du "Monde Indigène Jour après jour" de Servindi, site d’informations indigènes basé au Pérou. Servindo autorise à le reproduire librement sur tout média : Internet, radio, porte-voix, haut-parleur, etc.

Il y a également le récapitulatif spécial Pérou du Monde Indigène jour après jour, visible ici Mundo Indígena al Día : Edición Perú, 18 de diciembre (audio).

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(résumé en VO au format mp3 à la fin de l’article)

Le résumé hebdomadaire du "Monde Indigène Jour après jour" de Servindi, site d’informations indigènes basé au Pérou. Servindo autorise à le reproduire librement sur tout média : Internet, radio, porte-voix, haut-parleur, etc.

Il y a également le récapitulatif spécial Pérou du Monde Indigène jour après jour, visible ici Mundo Indígena al Día : Edición Perú, 18 de diciembre (audio).

Un monde Indigène par Jour : Un résumé international, 18 décembre 2009

Sommet Mondial sur le Changement climatique :

Après deux semaines de négociations à Copenhague, le Sommet des Nations Unies qui est déroulé à Copenhague, Danemark, n’a produit aucun document public concernant des accords pour arrêter le changement climatique.

L’agence Pulsar a indiqué que les négociateurs analysaient le fait d’étendre les discussions à la fin de la semaine mais il ny’ a pas encore de conclusions connues sur des accords de comprimis sur des pourcentages de réduction d’émission de gaz à effet de serre que les pays s’engageraient à accomplir sur un long terme.

Les pays participants n’ont pas non plus pu convenir de la manière dont mesurer les émissions de gaz polluants. Après des réunions à huis-clos, l’information sur d’éventuels accords est peu abondante.

De nombreuses organisations participants au Klimaforum09 ont souscrit à une déclaration de principe et de caractère symbolique portant le titre "Changeons le système, pas le climat".

L’événement ouvert qui s’est déroulé parallèlement au Sommet Mondial des Nations Unies sur le changement climatique fait remarquer qu’il y a des solutions à la crise climatique mais que l’on a besoin “d’une transition juste et soutenable” vers un modèle qui garantit le droit à la vie et la dignité de toutes les personnes.

Tandis que, les organisations des peuples indigènes de l’Amazoníe ont fait entendre leur voix et ont demandé la création d’un fond environnemental de compensation pour les peuples.

Les organisations de neuf pays regroupées dans la Coordinatrice d’Organisations Indigènes du Cuenca Amazonien (COICA) ont exigé qu’on les écoute pour la négociation d’un nouvel accord climatique et que soit considérée la Déclaration des Nations Unies sur les Peuples Indigènes pour toute initiative.

[...]

Les peuples indigènes sont devenus visibles au Sommet après avoir été samedi 12 à la tête d’une marche d’envirion 100 000 personnes, selon les organisateurs.

Les manifestants ont protesté contre des marchés de carbone qui s’impose comme un mécanisme de financement pour réduire le changement climatique et contre la résistance des pays industrialisés dans la diminution les émissions de CO2 dans leurs propres pays.

[...]

Pour sa part Evo Morales Ayma, Président de la Bolivie, a mis en place un référendum global et populaire pourrépondre aux causes réelles du changement climatique, lors de son intervention à la séance plénière du Sommet.

Il a affirmé qu’avec ces consultations populaires les citoyens appuieront ou repousseront les propositions et fixeront les lignes maîtresses à suivre par leurs gouvernements sur la préservation de l’environnement et les droits de la Terre-mère.

[...]

L’Ecosystems Climate Alliance (ECA) a fait remarquer que le vide juridique à propos du déboisement des pays développés peut affaiblir encore plus l’accord de Copenhague parce qu’ “il permet aux pays de cacher de grandes quantités d’émissions provenants d’activités de comptabilité forestière peu transparent et plein de truc”.

[...]

Parmis les activités parallèles le Réseau Amazonien d’Information Socio-
environnemental Geo-référencié (RAISG), a présenté le film “L’Amazoníe sous pression” dans lequel ont voit les menaces et les pressions exercées sur des zones protégées et les territoires indigènes.

La carte montre les conséquences de la déforestation, les incendies, les concessions minières et d’hydrocarbure, ainsi que les infrastructures routières et hydroélectriques.

ONU :

Le Bureau du Haut Commissaore pour les Droits de l’homme lance une invitation pour que des spécialistes, des organisations des droits de l’homme indigènes du monde entier collaborent à une étude des peuples indigènes et de leur droit à participer à l’adoption de décisions.

Amazoníe :

Le Forest Peoples Programme a publié un nouveau rapport informatif intitulé “la Guyana : les peuples indigènes, les bois et les initiatives climatiques”, qui aborde l’impact des politiques de Réduction d’Émissions pour contrer la Déforestation et la Dégradation (REDD), la déforestation évitée et le développement d’activités à faible taux carbone au Guyana.

La note identifie des leçons clés émergentes, y compris, entre autres, l’importance de traiter effectivement le sujet des droits territoriaux dans l’idée de préparer la planification d’initiatives sur le thème de la forêt et du changement climatique.

États-Unis :

Le président nord-américain, Barack Obama, s’est mis d’accord pour rendre 3 300 millions de dollars - en fonds placement et en paiement avec des terres louées au gouvernement - à la tribu des Blackfoot.

Comme on se rappelle, en 1966, Elouise Cobell, un banquier indigène, de la tribu des Blackfoot et descendant du mythique Chef de la Montagne, il a présenté une demande par la mauvaise gestion supposée publique des fonds de placement que le Gouvernement Fédéral a créés au XIXe siècle.

Selon ses calculs, Washington avait escroqué plus de 137 milliards de dollars. Cobell représentait 300 000 habitants indigènes.

Tous ont secondé la plainte, en créant la plus grande demande collective qui s’est présentée contre le gouvernement fédéral des États-Unis.

Beaucoup d’habitants indigènes et leurs descendants ont reçu durant des décennies des chèques annuels pour des sommes ridicules équivalents actuellement à 60 centimes de dollar.

Nicaragua :

Des dirigeants indigènes ont accusé l’armée de poursuivre et de réprimer l’ethnie des miskitos au nord des Caraïbes, avec des opérations anti-drogue comme argument. “Les communautés indigènes caribéennes sont soumises à la répression de l’armée du Nicaragua”, a dénoncé Brooklin Rivera, député du parti indigène YATAMA, allié du gouvernement sandiniste.

Équateur :

Dans la communauté de Cochapamba, paroisse de Cangahua, province d’Aubaine c’est terminé cette semaine le III Congrès de la Confédération des Peuples Kichuas de l’Équateur, d’Ecuarunari.

L’événement a réunit plus de mille représentants de tous les peuples indigènes de la sierra comme les natabuelas, caranquis, pastos, otavalos, kayambis, kitukaras, panzaleos, chibuleos, paltas, salasacas, kisapinchas, tomabelas, warankas, puruhaes, cañaris, saraguros et des paysans.

Source Servindi Mundo Indígena al Día : Resumen internacional, 18 de diciembre 2009 (audio)
Traduction : Primitivi