Honduras : Micheletti a relancé la crise, la dictature s’enracine.

Depuis quelques jours, Vos El soberano un journal proche de la résistance titre que "le Honduras n’est pas l’Afghanistan", un message directement adressé à Obama, Llorens, Clinton et Valenzuela.
Depuis quelques jours l’accord accouché dans la douleur (près d’un mois de négociations) est en fait mort-né.

Alors que le processus pour un retour à la constitutionnalité du régime semblait pouvoir peut-être enfin se mettre en place Micheletti n’a même pas tenu le premier point du pacte qu’il a signé.

Mais non, les putschistes tels l’avare de Molière ne lâchent rien, pire même ils montent un cirque pseudo législatif pour justifier le non respect de la parole donnée. Cirque auquel personne ne croit, même les USA, cirque qui pourrait presque être risible, tellement il est visible, s’ils n’avaient pris la tête d’un pays et s’ils ne disposaient pas de forces armées, toujours plus brutales et violentes avec la populations.

Voilà une nouvelle forme de dictature qui se joue curieusement sur le même thème que certaines présidences en Europe : l’irrespect, l’arrogance, la bêtise, la grossièreté, le cynisme, la cupidité, le mensonge, ... (nous vous laissons le soin de compléter la liste)

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Depuis quelques jours, Vos El soberano un journal proche de la résistance titre que "le Honduras n’est pas l’Afghanistan", un message directement adressé à Obama, Llorens, Clinton et Valenzuela.
Depuis quelques jours l’accord accouché dans la douleur (près d’un mois de négociations) est en fait mort-né.

Alors que le processus pour un retour à la constitutionnalité du régime semblait pouvoir peut-être enfin se mettre en place Micheletti n’a même pas tenu le premier point du pacte qu’il a signé.

Mais non, les putschistes tels l’avare de Molière ne lâchent rien, pire même ils montent un cirque pseudo législatif pour justifier le non respect de la parole donnée. Cirque auquel personne ne croit, même les USA, cirque qui pourrait presque être risible, tellement il est visible, s’ils n’avaient pris la tête d’un pays et s’ils ne disposaient pas de forces armées, toujours plus brutales et violentes avec la populations.

Voilà une nouvelle forme de dictature qui se joue curieusement sur le même thème que certaines présidences en Europe : l’irrespect, l’arrogance, la bêtise, la grossièreté, le cynisme, la cupidité, le mensonge, ... (nous vous laissons le soin de compléter la liste)

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Carlos H. Reyes se retire du processus électoral, il ne légitimera pas le putsch

Le candidat indépendant à la présidence du Honduras, le candidat de gauche Carlos Reyes, a annoncé ce dimanche 8 novembre la retraite de sa candidature après avoir considéré que participer [aux élections du 29 novembre] équivaudrait à "légitimer" le coup d’État du 28 juin passé contre Manuel Zelaya. "Pour nous le temps s’est terminé et nous nous retirons du processus électoral. Nous nous retirons et demain nous allons le communiquer au Tribunal Supérieur Électoral", a-t-il déclaré.

La candidature de Reyes, qui dans une enquête publiée la semaine passée apparaissait comme la troisième dans les préférences de l’électorat, mais avec à peine quatre pour cent de l’intention de vote, est intégrée dans le Front de Résistance contre le Coup d’État, qui défend la restitution de Zelaya dans sa charge et qui se propose de boycotter les élections générales du 29 novembre.

Des Reyes, avec un bras bandé car il a été blessé par la police durant une manifestation en juin, a annoncé sa décision à la fin d’un vote au sein d’une assemblée du mouvement qui l’appuie, à laquel ont participé environ 500 personnes. Il a assuré qu’à un niveau national, le résultat de la consultation a été de 96% de gens qui votaient pour qu’il se retire des élections, en face de 4% qui préférait participer.

Le candidat aux présidentielles avait annoncé depuis quelques semaines le retrait de sa candidature, après avoir considéré que les conditions dans le pays après le coup d’État du 28 juin contre Zelaya ne permettent pas des élections libres et transparentes. Mais ils avaient retardé sa décision face à la possibilité d’un accord, qui aurait permis à Mel de retourner au pouvoir.

Cependant, le président renversé a déclaré que le dialogue avec le régime putschiste était rompu après avoir dû considérer que l’accord qui avait été signé, après des mois de négociations, avec Roberto Micheletti, le président de facto, avait été brisé par ce dernier. "Le président Zelaya n’a pas été restitué, le pays n’est pas retourné dans un ordre constitutionnel et nous ne pouvons pas participer à des élections dans des conditions de ce type. Ce serait de légitimer les putschistes", a-t-il ajouté.

Source : Vos El Soberano Carlos H. Reyes se retira del proceso electoral, no legitimará el golpe
Traduction : Primitivi

Zelaya a repoussé une proposition de Micheletti pour qu’ils se partagent le Gouvernement d’Unité

"Maintenant ils demandent un sauvetage pour le Honduras. Pour remettre le Honduras ils demandent qu’on leur donne la moitié du gouvernement et en plus que monsieur Micheletti coordonne le Gouvernement d’Unité et de Réconciliation", a déclaré le président Zelaya à Radio Globo. Zelaya a dit que ce type de propositions continuent de nourrir la dictature qui couvre le pays depuis qu’il a été renversé par des forces militaires le 28 juin dernier.

"Ce qu’ils proposent est pratiquement autre un coup de griffe contre la démocratie, pour cela nous n’avons pas acceptés leurs propositions", a-t-il ajouté. Le président renversé a réitéré que tout dialogue avec le régime de facto avait été rompu " et il a prié instamment l’Organisation des États Américains (OEA) d’adopter les mesures nécessaires pour ramener la démocratie au Honduras.

Le gouvernement de facto ne veut rien entendre de la restitution de Zelaya, malgré l’appel de la communauté internationale pour le retour de la constitutionnalité au Honduras, en commençant par le retour du président légitime au pouvoir. Zelaya a indiqué de nouveau qu’il considérait l’accord Tegucigalpa/San José "totalement brisé" parce que "c’est une lettre morte" par ce que Micheletti ne l’a pas suivi et que le gouvernement "d’Unité" créé jeudi dernier l’a été unilatéralement sans que Zelaya puisse le présider.

"L’accord est une lettre morte, l’accord est fini, Micheletti n’a pas respecté ce qui a été établi. Micheletti fait preuve d’une grande mauvaise foi, il s’est établi sans vouloir régler les choses, et au moment où il aurait pu les régler il a simplement empêcher que cela se réalise. Ils ont commencé avec des pièges [NDT : toutes les manoeuvres des putschistes pour éviter que Zelaya ne soit réstitué], avec méchanceté", a-t-il ajouté. "Nous ne pouvons pas continuer ce cirque", s’est exclamé Zelaya, qui a affirmé que "nous allons certainement renoncer après quatre mois d’effort".

Le président est toujours dans l’ambassade du Brésil de Tegucigalpa, dans laquelle il est entré le 21 septembre passé après être rentré clandestinement au pays. Zelaya a demandé à l’OEA appliquer la Lettre Démocratique Interaméricaine, qui dit que l’organisme doit "défendre les Gouvernements démocratiquement élus par le peuple et que ses actions diplomatiques doivent être permanentes, même si le pays a été exclu [de l’OEA]".

Source : Vos El Soberano Zelaya rechazó propuesta de Micheletti de repartirse Gobierno de Unidad
Traduction : Primitivi

Micheletti n’a pas fait ce qu’il fallait

L’ex-président chilien, Ricardo Lagos, dans un entretien à CNN Espagnol, a responsabilisé le président intérimaire, Roberto Micheletti, de ne pas respecter l’accord Tegucigalpa-San, signé le 30 octobre précédent. L’entretien a été fait hier par téléphone, il a aussi regretté la rupture du processus décrétée par le président renversé, Manuel Zelaya Rosales. Le Lagos avec la secrétaire du Travail des États-Unis, Hilda Solís, ont été désignés par l’Organisation des États Américains (OEA) et le gouvernement de Barack Obama, comme membres de la Commission de Vérification de l’accord.

“Ce qui est arrivé est vraiement lamentable”, a-t-il dit, après avoir rappelé que quand il a été au Honduras avec le reste de membres “nous avions commençé à travailler sur le point un de l’accord pour former et installer un gouvernement et une présidence d’unité nationale qui était le résultat des discussions des deux parties”.

Quand on lui a demandé qui doit être à la tête du gouvernement de réconciliation, il a répondu que “la logique de cet accord consiste à ce que quand Zelaya Rosales sera éventuellement instauré comme président , ce qu’il est, il y aurait eu un cabinet d’unité nationale”.

Il a fait comprendre qu’il y a même eu des intentions mauvaises et des tromperies de la part de Micheletti envers la commission. “Quand nous nous sommes réunis avec monsieur Micheletti et qu’il a dit ce qu’il faisait (former le gouvernement) nous lui avons dit qu’il n’était pas la personne habilité et qu’il ne pouvait pas le faire”.

Il a ajouté que “il nous semble qu’il y a eu une erreur d’application [de l’accord] quand il (Micheletti) de son propre chef a commencé à envoyer des lettres en demandant, à monsieur Zelaya aussi, que des listes de personnes lui soient envoyées. Ce n’était pas dans l’accord et à la Commission de Vérification nous demandons à Arturo Corrales et à Jorge Arturo Reina qu’ils commencent à travailler dans un éventuel gouvernement national”.

Lagos a poursuivi en déclarant que Corrales lui a remis une liste à titre personnel de 24 personnalités, dont Corrales était sûr qu’elles allaient être respectées par tous. Mais tandis qu’ils travaillaient là dessus ils se sont rendu compte que Micheletti annonçait qu’il allait continuer sur son idée.

"Ce que monsieur Micheletti a fait : demander le renoncement, entre guillemets, de son gouvernement et de dire qu’il allait mettre en place un Gouvernement d’Unité Nationale. Cela n’était pas inscrit dans l’accord”.

Arturo Corrales est représentant de Micheletti à la Commission de Vérification de l’accord et Jorge Arturo Reina celui de Zelaya Rosales.

Source : El Tiempo (Honduras, presse pro-putschiste) El incumplimiento fue de Micheletti
Traduction : Primitivi

Zelaya : Le régime de facto chercherait à substituer Michelleti par un "prête-nom"

Le président Manuel Zelaya a révélé, cette nuit, dans un entretien à Radio Globo, avoir eu l’information que le régime de facto cherche à substituer Roberto Michelleti par un "prête-nom". Ce dernier "renoncerait" cette semaine dans l’intention de feindre une légalité pour les élections.

"Les putschistes sont antidémocratiques parce qu’ils interrompent les processus électoraux" a lancé Zelaya en faisant référence à son renversement et à la prétention du régime de facto de légitimer les élections. "Comment peut-on convoquer des éléctions pour élire un président si on n’a pas réintégré le précédent [lui même], d’où leur vient ce concept de choisir un président pour qu’il leur soit soumis [aux putschistes] ?", s’est demandé Zelaya.

Le Président a déclaré "comme" "lettre morte" l’accord Tegucigalpa/San José et il a assuré qu’il ne viendra s’asseoir "à aucune table de dialogue avec les putschiste" par que la leçon qu’il a tiré de cette histoire et "qu’on ne peut pas discuter avec ceux qui ont pris le pouvoir par la force".

Zelaya a ajouté que sa restitution devrait être discutée à l’OEA, dans le cas contraire "sa [l’OEA] Lettre Constitutive restera sans valeur". Sur la décision du candidat indépendants et du Front National Contre le Coup d’État de ne pas participer au processus électoral le président Zelaya a indiqué qu’il se sent orgueilleux "des Honduriens qui sont capables de prendre des postures fermes".

Les organismes mondiaux, l’ONU et l’OEA, les pays voisins et presque la totalité des nations du monde se sont prononcées sur la non reconnaissance des élections et du président élu, si Zelaya n’est pas restitué comme président constitutionnel.

Source : Vos El Soberano Zelaya : Régimen de facto pretendería sustituir a Michelleti por un "testaferro"
Traduction : Primitivi