"La bataille" en direct !
Evènement
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On ravive cette année le souvenir de la Commune de Paris qui depuis 150 ans souffle sur les braises de nos imaginaires collectifs.
VIVE LA COMMUNE ! Séance gratuite et rencontre avec les réalisateurs en direct puis VOD pendant 15 jours sur http://www.cinemutins.org.
Entre documentaire et fiction, le souvenir de la Commune souffle encore, en 2021, sur les braises de la bataille de la Plaine à Marseille :
Quatre années de lutte des habitant•es contre la
gentrifcation à marche forcée de leur quartier.
Des Communes de Lyon, de Limoges, de Saint-Etienne ou de Toulouse. Courtes mais inoubliables lucarnes ouvertes sur une fraternité qui bouleverserait la rengaine d’un ordre du monde inébranlable.
De la Commune de Marseille qui vit flotter le drapeau rouge sur la préfecture.
De La Commune, qui, 150 ans plus tard, irrigue et enflamme le récit de « La Bataille de la Plaine ».
Pour fêter ça, on diffuse en direct notre film la bataille de la plaine, suivi d’une rencontre avec les réalisateurs. Puis nos camarades des mutins de Pangée hébergeront le film pendant 15 jours en VOD.
La Bande-annonce spéciale Commune !
La Plaine ? un quartier marseillais bouillonnant, une grande place, un marché historique et populaire.
La bataille ? Une confrontation tumultueuse entre d’un côté les services d’urbanisme de la mairie, déterminés à mener un important programme de ”requalification” du quartier. De l’autre, une partie des habitant·e·s, qui refusent cette opération de gentrification, et réclament d’être associé·e·s aux décisions. Cette histoire épique dure 3 ans et se termine brutalement par l’invraisemblable construction d’un mur en béton de 2m50 de haut tout autour de la place.
La télévision du quartier, outil de contre-propagande tout au long de cette bataille, refuse de s’arrêter au constat d’une défaite et s’interroge. Le cinéma peut-il raconter ce qu’on est sûr.es d’avoir vécu mais que le récit des vainqueurs, gravé dans le marbre, voudrait effacer pour toujours ?
Convoquant les Communes Libres de 1871, leur rage joyeuse et enflammée, une écriture singulière s’empare alors de la fiction pour entretenir un imaginaire politique enthousiaste sur lequel les autres pourront s’appuyer demain. Pour faire de ce combat collectif une aventure humaine victorieuse, où une autre façon de fabriquer la ville et le monde s’entrevoient.