Honduras : Micheletti cède devant des pressions nord-américaines

Ca y est enfin, l’accord semble être passé. Il faudra encore l’aval du Congrès et de la Cour Suprême mais les deux protagonistes semblent être arrivé à quelque chose. Un accord obtenu par la pression directe des Etats-Unis avec la présence sur place de Thomas Shannon, le secrétaire d’Etat adjoint pour l’Amérique latine.

Mais est-ce que cela veut dire la fin du putsch ?

Pour rappel jeudi après midi les forces de police et l’armée ont réprimé comme jamais la grande marche en faveur de Zelaya, ce malgré l’aval de la Cour suprême Électoral (TSE). L’armée a également fait parvenir un communiqué aux maires du pays les intimant de dénoncer les personnes participants à la résistance.
La Banque Centrale du Honduras a également émis un communiqué pour qu’une enquête soit ouvertes sur les comptes de plus de 52 personnes.
Bref jeudi soir, la veille, il ne semblait pas que les putschistes aient d’une quelconque manière ralenti leur système répressif, voir les témoignages dans le post Lors des prochaines élections “Ce n’est pas le vote qui décidera mais les bottes”.
Il faut rester méfiant face à cette prétendue "happy end".

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Ca y est enfin, l’accord semble être passé. Il faudra encore l’aval du Congrès et de la Cour Suprême mais les deux protagonistes semblent être arrivé à quelque chose. Un accord obtenu par la pression directe des Etats-Unis avec la présence sur place de Thomas Shannon, le secrétaire d’Etat adjoint pour l’Amérique latine.

Mais est-ce que cela veut dire la fin du putsch ?

Pour rappel jeudi après midi les forces de police et l’armée ont réprimé comme jamais la grande marche en faveur de Zelaya, ce malgré l’aval de la Cour suprême Électoral (TSE). L’armée a également fait parvenir un communiqué aux maires du pays les intimant de dénoncer les personnes participants à la résistance.
La Banque Centrale du Honduras a également émis un communiqué pour qu’une enquête soit ouvertes sur les comptes de plus de 52 personnes.
Bref jeudi soir, la veille, il ne semblait pas que les putschistes aient d’une quelconque manière ralenti leur système répressif, voir les témoignages dans le post Lors des prochaines élections “Ce n’est pas le vote qui décidera mais les bottes”.
Il faut rester méfiant face à cette prétendue "happy end".


Micheletti cède devant des pressions nord-américaines


Quand à peine il manque un mois pour les élections, le président conjuré du Honduras, Roberto Micheletti, a accepté ce jeudi un accord pour restituer le président constitutionnel Manuel Zelaya au pouvoir, un consentement préalable du Congrès est nécessaire, pour mettre fin à la crise, comme il l’a consigné dans un communiqué.

“Cette concession est très suspecte” a déclaré par téléphone à Cubadebate un membre de la résistance qui a demandé à rester anonyme. “Le putschisme a besoin de Zelaya au Palais du Gouvernement, bien qu’il y soit pour qu’il prenne une tasse de café”, a-t-il ajouté.

Telesur a rapporté, jeudi après-midi, que les forces de répression du régime de facto du Honduras continuaient d’agresser les manifestations pacifiques en faveur du président légitime de ce pays, Manuel Zelaya. “Nous avons quelques blessés et au moins 10 détenus”, a dénoncé le dirigeant rural et leader du Front de Résistance Contre le Coup d’État, Rafael Alegría.
Micheletti a émis sa déclaration plus de 10 heures après la reprise du dialogue entre les deux parties, après presque une semaine de suspension due à un désaccord sur la restitution de Zelaya, renversé le 28 juin et après des semaines d’une intense pression internationale, y compris le voyage de Thomas Shannon de cette semaine.

Sur “la restitution possible de Zelaya à la présidence (…) mon gouvernement a décidé d’appuyer une proposition qui permet un vote du Congrès National, avec une opinion préalable de la Cour Suprême de Justice, pour faire remonter tout le pouvoir exécutif préalable au 28 juin 2009 ″, a précisé Micheletti.

“Nous avons toujours été fermes, c’est la Cour Suprême de Justice qui doit décider la restitution possible de monsieur Zelaya, mais nous comprenons aussi que notre peuple réclame que l’on tourne la page de notre histoire dans ces difficiles moments que vit le Honduras”, a précisé le président conjuré.

Les autres principaux points de l’accord sont la formation d’un gouvernement de réconciliation, le rejet de l’amnistie politique, la réalisation d’élections le 29 novembre et le transfert de l’autorité des Forces Armées à la Cour suprême Électoral, parmi d’autres points.

De la même manière, les deux parties négociatrices se sont mises d’accord pour créer une commission de vérification pour vérifier que s’accomplissent les différents points de l’accord, ainsi qu’une autre commission, la Commission de la Vérité qui doit enquêter sur les événements avant, pendant et après le coup d’État qui a évincé Zelaya, le 28 juin passé.

"Nous sollicitons aussi de la communauté internationale d’abroger toutes les sanctions contre le Honduras et d’envoyer des observateurs internationaux pour les élections présidentielles" du 29 novembre, a fait remarquer Micheletti.

Il a exhorté Zelaya et sa commission de négociation pour ce qu "ils appuient cet accord" parce que "le peuple hondurien réclame un accord final et c’est une occasion extraordinaire de l’obtenir".
“Nous espérons que cet accord est premier pas pour l’obtention d’une nouvelle réconciliation dont ont tant besoin et désirent tant les Honduriens“, a-t-il dit. Après avoir "immensément" remercié pour leur contribution les États-Unis, l’Organisation des États Américains (OEA) et le président costaricien Oscar Arias, médiateur initial dans la crise.
Le président costaricien a été l’auteur du projet approuvé ce jeudi par les commissions de négociation de Zelaya et de Micheletti.

(Avec des informations de l’AFP et de Cubadebate)

Source :
Vos El Soberano Micheletti cede ante presiones norteamericanas
Alan Mc Donald pour Rebelion Firman la restitucion de Zelaya
Traduction : Primitivi