Un peu de théorie dans la pratique, pour questionner notre place, notre rôle et nos mots, et pour poser les bases d’une télé//vision locale de rue.
Les traces c’est ce qu’il reste de ce que primitivi fabrique, constate et relate : les archives. Dans la rue, sur les murs, dans les rencontres et les réseaux, on construit une action multiple qui finit par trouver sa cohérence.
Des projections aux fresques murales en passant par l’outil de la lucarne : on multiplie les moyens de faire de la rue un espace d’expression publique.
Régulièrement, nous organisons des rencontres avec l’intervention de personnes extérieures. Elles donnent lieu à des réflexions théoriques sur la base de partages d’expériences. Nous tentons chaque fois que c’est possible de passer la théorie qui émerge des discussions au tamis de la pratique.
Le corpus c’est dans quoi on baigne.
Ce sont des pistes que l’on suit ou que l’on observe : les initiatives d’autres collectifs qui nous stimulent, les réflexions théoriques qui nous apportent de la matière à manipuler pour façonner un cinéma de lutte sociale et politique. Ce sont des chemins mouvants qui s’entrecroisent sans cesse et forment des réseaux vivants.