Sur 4 demandes de révocations populaires, une seule s’est terminée avec la révocation effective de la présidente de l’Assemblée Parroquial de Chobo. Les trois autres référendum ont apporté leur soutien aux élus en place.
Il y a moins d’une semaine une centaine d’élus avaient manifesté leur mécontentement face à l’application de ce droit constitutionnel, ils indiquaient que les conditions pour lancer une demande en révocation étaient trop faciles à réunir.
Hier, Glendis Vera Jaramillo, présidente de l’Assemblée Parroquial de Chobo, canton Miraglo dans la province de Guayas, n’a pas pu éviter la demande en révocation faite par ses administrés, elle devra abandonner sa charge.
Selon des informations fournies par le Conseil National Électoral (CNE), à Chobo 437 personnes ont voté dans ce référendum local ; 291 ont voté pour la révocation, tandis que 115 ont voté pour qu’elle se maintienne à la présidente.
De la même manière, hier deux autres processus de révocation se sont déroulés dans 2 villes de la Côte, l’une de la Sierra et l’une de l’Amazonie.
À Guayas le processus de révocation a été organisé contre Máximo Betancourth Balarezo, maire du canton de Naranjito, qui sur un total de 16 817 votants, 6 558 l’ont voté pour la révocation, tandis que 10 135 ont voté en faveur du maire.
Dans l’Oro, le processus a été initié contre Carlos Alberto Aguilar Castro, président de l’Assemblée Parroquial d’Abañín, du canton Zaruma. Castro a reçu 431 votes pour sa gestion, tandis que 258 personnes ont voté pour sa révocation.
Dans la province de Morona Santiago la révocation a été demandée contre Luís Heras Calle, maire du canton de Palora. Suivant le CNE, 1 890 des personnes ont appuyé Calle, tandis que 1 609 personnes ont approuvé sa révocation.
Le dernier référendum a été réalisé à Saint-Domingue de Tsáchilas contre Nelson Armas, président de l’Assemblée Parroquial San Jacinto du Búa. Armas a eu le soutien de 6 889 votants et 1343 personnes ont demandé sont évinction.
C’est la première fois que s’applique ce droit constitutionnelle dans la vie démocratique équatorien. La Constitution permet de solliciter un référendum révocatoir pour des actes de corruption ou de non-éxecution de la charge du mandataire, en premiëre condition pour l’application de ce droit il faut que le fonctionnaire visé ait accompli déjà un an de mandat à son poste.
Pour solliciter une demande en révocation de la part des autorités, il faut un minimum de 10% des inscrits concernés demandant l’application de ce droit contre le président, les maires, les conseillers, les préfets ou tout autre fonctionnaire de haut rang.
Source : Hoy, Revocan el mandato en Junta Parroquial del cantón Milagro
Traduction : Primitivi