La vie est faite de surprise !
voici bientôt un an que les travailleurs licenciés (au nombre de
quatre cent et quelques uns et qui étaient licenciés depuis 2007) et
ceux qui ont continué dans l’usine (au nombre de moins de deux cent)
avaient enclenchés la première occupation de la bourse du travail de
Bamako dans l’histoire du contemporaine du Mali. Ces travailleurs
avaient bénéficié du soutien de tout le monde tant au niveau
international qu’international. après un an de lutte, les travailleurs
vont quitté volontairement la bourse demain 11 novembre sans que
toutes leurs revendications initiales soient satisfaites. Pure, ils
vont reprendre le travail dans une entreprise déjà fermée il y a plus
de dix mois. la question est claire :
1- qu’en est- il des licenciés au nombre de plus de quatre cent
2- quand les non licencié (au nombre de moins de deux cent au jour
d’aujourd’hui) vont reprendre le travail, cela ne compromet- il pas
toute nouvelle chance d’unir les travailleurs à nouveau sachant que
c’est garce à des luttes que les licenciés ont mené pendant trois ans
qui a permis aux non licenciés de grignoter quelques uns de leurs
droits !
certains d’entre nous pour des questions politiciennes de réseaux se
gratifiaient en annonçant depuis du haut de balcon sur leurs listes-
mailing en Europe d’une prétendue victoire pour les travailleurs de
Huicoma. mais ils viennent d’être attraper par l’histoire !
ceux aussi des politiciens locaux qui avaient campé (démagogie oblige)
auprès des travailleurs avec leur banderoles, micros et radios pour
récupéré cette lutte par des calculs politiciens viennent de voir que
la lutte autonome et sociale ne saurait jamais la leur.
Sans rentrer dans les détails de ce départ volontaires, et les raisons
qui ont fait échouer cette lutte autonome, je me ferai le devoir (en
tant que l’un des premières organisations qui a accompagné les
travailleurs de huicoma cinq ans durant) de revenir longuement (via un
mémorandum peut être) sur les événements qui ont jalonné le parcours
de cinq ans de lutte auprès des travailleurs de Huicoma (huilerie
cotonnière du Mali) et les causes qui ont aboutit à cet échec cuisant.