Projection - rencontre organisée par Primi et Apatapela. Nous recevrons des membres de TV bruits (Toulouse) et Regarde à Vue (Paris).
On présentera aussi à l’occase le Wapikoni mobile (Canada) et le Réseau de communications de l’ACIN (Colombie), rencontrés sur les récentes Rencontres du Cinéma de l’Amérique Indienne organisée par Apatapela.
Rencontre entre collectifs d’activistes de TV alternatives //// REGARDE A VUE (Paris) //// TV BRUITS (Vidéo de quatier / Mix’art Myris / Toulouse) //// LE WAIPIKONI MOBILE (Studio de vidéo itinérant / Canada) //// le Réseau de communication de l’ ACIN (Association des Conseils Indigènes du Cauca / Colombie) + Stand copie (Amène tes films et dvd vierges) + Bouffe de la KUIZIN
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RegardeàVue : présentation de films réalisés en Palestine dans le cadre du projet Phœnix.
Wapikoni : l’amendement de K.Papatie.
NASA ACIN : Alzados en Batones de Mando
& much much more !!! 360°et même plus, la Famille digitale, Com’étik diffusion, Riv’Nord, Señal3, Primitivi,...
Stand Copyleft/Bourse aux films.
L’échange de films est une arme subversive !
Amène tes films, tes DVD vierges, ta clé USB !! On discutera de tout ça autour d’un repas préparé avec amour par l’équipe de la Kuizin.
Entrée à prix libre (DE SOUTIEN !!) à partir de 19h30. Les bénefs de la soirée aideront à renflouer les caisses de la Galère.
Le but final étant d’ouvrir le champs de l’image à la portée de tous et toutes en se réappropriant un espace médiatique en totale indépendance. Nos projets sont portés par les auteur(e)s membres de l’association qui s’engagent également sur les projets collectifs ou portés par d’autres membres. Il s’agit avant tout de mutualiser expériences, compétences et matériel.
Nous contribuons ainsi à garantir :
une liberté d’expression pour tous et toutes. le développement créatif. à favoriser les diffusions de nos vidéos sociales, militantes, culturelles dans les circuits non-marchands. à contribuer au développement de nouvelles technologies multimédia. à échanger le savoir-faire.
L’aventure TV Bruits
Nous sommes en l’an 2 après Sarkosy. Tous les médias sont obnubilés par le profit. Tous ? Non ! Un média alternatif peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur…
Encerclé par les camps retranchés de Copiconfurm, Unpeudopium et Censurarium, TV Bruits semble mener une existence tout ce qu’il y a de plus paisible. Paisible ? Pas tout à fait… Car si nous y regardons de plus près, les villageois qui composent cette web-télé associative ressemblent étrangement à une tribu de guerriers susceptibles, bagarreurs et indisciplinés. Ils passent en effet une bonne partie de leur temps à se disputer entre eux et n’arrivent à se mettre complètement d’accord que lorsqu’il s’agit d’aller taper sur les politiques ultralibérales d’exclusion. D’ailleurs, ce qu’ils préfèrent, après la cervoise et le sanglier rôti (sans hormones ni O.G.M.), c’est l’agitation sociale. Bref, ils n’ont peur que d’une chose, c’est que leurs rêves leur tombent sur la tête.
A la différence des gros médias… Gros !?! Qui est gros ? Comme je disais donc, à la différence des médias un peu trop institutionnalisés, TV Bruits se veut un média participatif et citoyen qui redonne la parole aux oubliés, aux exclus, aux sans voix. Un média local, libre et indépendant qui se refuse à manger dans la main des capitalistes illuminés et préfère leur chier dans les bottes. Bottes dont le bruit semble d’ailleurs rendre sourds leurs propriétaires… Ils sont fous ces capitalistes !
Mais comment font-il, ces sympathiques agitateurs, pour résister encore et toujours à l’envahisseur ? Pour cela, ils ont un secret. Leur druide, Onfésanfrix, leur concocte une potion magique, à base de cotisations et de donations solidaires, qui les rend invulnérables aux armes de leurs ennemis capitalistes : la publicité et l’audimat.
Et comme à coutume de dire Espricritix, leur chef : La télévision... Arrêtez de la regarder, faites là ! Par Synopsis !
L’ACIN a été créée en 1994. Elle a son siège dans la municipalité de Santander de Quilichao, au nord du déparement du Cauca, dans le Sud-Ouest de la Colombie. L’ACIN regroupe 14 resguardos (réserves) et 16 cabildos (municipalités ) indigènes. Elle défend les droits des peuples indigènes et leur revendication a récupérer les terres traditionnelles. Les militants de l’ACIN subissent les persécutions de l’état.
Le Tissu de communication est né en 2005. Il a pour mandat d’informer les communautés et le reste du monde sur l’action de l’ACIN. Il anime un site internet (http://nasaacin.org/tcomunicayrela.htm), réalise des films, anime des projets de radio.
« Galère » : une Radio, une association nées du combat pour la libération des ondes dès 1979. Un projet, une histoire, une charte qui rassemble et qui engage, pour des programmes de création, d’information et de divertissement, rythmés par les évènements qui suscitent le besoin d’expression et de débats.
« Un média social et culturel de proximité », selon le CSA, qui en reconnaît ainsi l’utilité et la singularité. Une radio qui galère mais qui garde le cap, avec des émissions qu’on ne trouve pas ailleurs : Sudacas, Basse intensité, Coq à l’âme et dame au lit, le parloir sauvage,...
Pour garantir son indépendance, Radio Galère s’interdit toute publicité, ainsi que tout financement partisan ou religieux. Les recettes proviennent des cotisations, dons, quelques émissions produites pour des tiers et prestations de service, et des subventions qui varient d’une année sur l’autre, mais n’ont pas augmenté depuis 2002. Pour renforcer ses fonds propres, Radio Galère lance auprès de tous ses adhérents et sympathisants une souscription sous forme de bons de 200 euros, remboursables. Pour plus d’informations...
Radio Galère a besoin de vous, et d’abord de votre écoute, sur 88,4, ou sur http://www.radiogalere.org.
Le Wapikoni mobile est un studio ambulant de création vidéo et musicale destiné aux jeunes des communautés autochtones.
La genèse d’un lieu de rêve.
À Wemotaci, en 2001, Manon Barbeau scénarise un long-métrage de fiction avec des jeunes Atikamekw. Leur potentiel créatif et leur grand sens de l’image la touchent. L’isolement et la détresse de certains d’entre eux aussi. Quelques années plus tôt, à Québec, dix jeunes de la rue, souvent rebelles, toxicomanes ou repris de justice, ont collaboré de façon extraordinaire à la scénarisation et à la réalisation de L’armée de l’ombre. Eux aussi l’ont profondément émue. Pour la réalisatrice, c’est au coeur même de ces rencontres qu’a pris racine le Wapikoni mobile. Pour offrir à plus de jeunes un lieu de rêve sans consommation, de rencontres entre pairs, d’expression, d’apprentissage, d’échange et de valorisation, elle a depuis consacré temps et énergie à élaborer ce projet qui lui est si cher. Très tôt, l’Offi ce national du fi lm lui a accordé sa collaboration et son soutien. Puis, d’autres précieux partenaires ont pris part à l’aventure.
Un studio ambulant.
Le 17 juin 2004, le rêve devient réalité : le Wapikoni mobile prend la route pour la première fois. Depuis, il procure à des jeunes sans cesse plus nombreux la possibilité de s’exprimer en réalisant, seuls ou en groupe, des fi lms ou des enregistrements musicaux.
Le Wapikoni mobile est doté de trois caméras PD-170, de deux unités professionnelles de prise de son, de deux stations de montage Final Cut Pro sur Apple G5 double processeur, d’un studio d’enregistrement musical sur G5 et d’un environnement Pro Tools. Il est également muni d’un projecteur qui permet d’organiser des projections dans les communautés à la fi n de chacune des escales. Le Wapikoni mobile a parcouru plus de 16 000 km au cours de la dernière année, et il poursuit sa route. À chacune de ses escales, ses formateurs accueillent une douzaine de jeunes créateurs en tournage, en montage, en formation ou en visionnement.
http://www3.nfb.ca/aventures/wapikonimobile/excursionWeb